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Marc HUBERT:peintre matiériste, sérigraphe, monomaniaque, artiste urbain...

24 mai 2011

expo gazo jusqu au 19/06/2011


              Marc Hubert expose  14 nouvelles oeuvres organique au gazo à Gilly (Charleroi) . 

info: 0483/026401

Actif depuis plus de 20 ans comme centre de jeunesse, le GAZO c’est une adresse et une équipe reconnue dans le paysage socio-culturel carolorégien.
Mais n’est-ce que cela ? L’état d’esprit original avec lequel le GAZO rempli sa mission de centre de jeunes, a inévitablement débouché sur une identité forte…

lien vers le site du gazo

marc_hubert8

Cliquez sur les miniatures pour les agrandir.

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24 mai 2011

expo ceme 2007

ancient reportage telesambre 2007

05/12/07 : Expo ''Intensités'' au CEME de Dampremy

ImageL'exposition "Intensités" présentée au CEME de Dampremy rassemble 4 peintres et un sculpteur

qui ont en commun le travail de la matière,

qu'elle prenne la forme du bois, de la pierre ou du velours, selon leur inspiration

19 mai 2011

live painting et concert au local à st gilles bruxelles 15/04/2011

local_live_paint_sokkyouSOKKYOU et le peintre Marc Hubert une performance avec une exploration intense des jeux de lumière. Les expositions à la lumière du jour contrastaient avec les rouges théâtraux. Les passages de lumière imprimaient un rythme doux et une surprise qui apaise. Les ombres issues du Live Painting étaient très réussies et ont mis en valeur les sons propres, les SOKKYOU et le peintre Marc Hubert une performance avec une exploration intense des jeux de lumière. Les expositions à la lumière du jour contrastaient avec les rouges théâtraux. Les passages de lumière imprimaient un rythme doux et une surprise qui apaise. Les ombres issues du Live Painting étaient très réussies et ont mis en valeur les sons propres, les sons manipulés et des phrases dites a l’unisson reflétant un surréalisme partagé et cohérent. Ce mélange d’univers: prise de risque vers l'inconnu, a servi le global en créant un espace ample où La poésie Musicale des musiciennes était mise en valeur- un moment d'extrême beauté. 

Le site du "Local"

Sokkyou le site


10 mai 2011

expo au barreau de mons (le bistrot pas le palais de justice)

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21 avril 2010

exposition "étât de matières" à salon de provence

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Deux techniques, deux recherches artistiques se côtoient dans l’exposition proposée par Marc HUBERT.

L’une, Peinture matiériste. Peinture sans fonction narratrice, Laissant le spectateur seul face à l’impression que lui transmet la peinture.

Une peinture pour la contemplation d’elle-même cherchant à montrer ce quel pourrait être sans que l’homme ni amène ses névroses, ses dieux, ses pensées, ses refus, ses questions.

L’autre, la gravure itinérante sur linoléum. Issus de son atelier mobile les textes, images, logos,…vous invitent à (re)découvrir cet univers saisissant de l’image imprimée.

Une gravure pour se rappeller que cette ancienne technique à encore sa place dans notre univers contemporain.

Le jours du vernissage, Marc HUBERT présentera et animera son atelier mobile de gravure issus de la rencontre entre une essoreuse à vêtement de 1912 et un établi de machine à coudre.

vernissage 7/05 18h30

case à palabre

44 rue pontis

13300 salon provence

www.Achillewringer.canalblog.com

www.Marchubert.canalblog.com

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8 septembre 2009

A propos du piéton de Marc Hubert --->Jean-Philippe Goffaux - Janvier 2008

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PIETON… L’essence de l’ombre.

Attention symbole. Le piéton est une coquille vide, le point zéro de notre humanité. Décorporé de toute matière il est la forme vide de l’identité, la pure tautologie, l’axiome de l’obéissance à la loi. Moi égal moi ou tout autre, je est un autre, équivalence de principe pour un jeu de miroirs lissés, où l’épaisseur se perd, se nie en tant que telle. Soi n’est plus que l’ombre de soi même. 

Ainsi le corps déambule, anonyme, comme s’il était sans épaisseur, sans implications aucune. Il glisse dans le champ social, sa transparence est sa négation même, ou plutôt la parfaite ordonnance de ses actions fait que ce corps s’intègre.

Corps parfaitement ordonné, corps vide, corps transparent : corps d’un moi qui s’intègre sous la forme de l’autre ou d’être autre, avant toute chose.

Le piéton est la forme minimale que l’on se concède tout comme on la prête à l’autre : en un sens cela nous arrange, nous restons le foyer des valeurs, libre à nous de colorer notre être comme celui des autres, de la manière qu’on l’entend. Ainsi nous pouvons au besoin rester seuls au monde en milieu urbain : il n’y a que des coquilles vides, et seul soi possède la couleur.  Nous pouvons encore y être le dernier homme ou le seul doté d’un intérieur, d’une richesse ou d’une humanité.

L’anonymat, produit de la société de masse, confère paradoxalement une certaine liberté. Bien entendu cette liberté trouve très vite sa limite, précisément dans ce type d’injonctions qui sont autant d’appels à la sérialité. Attention piéton. Ce qui est laissé libre c’est l’investissement, tant que l’on sauve les apparences. Il n’est plus nécessaire d’investir l’une ou l’autre foi ou idéal, plus nécessaire de créer, il suffit de fonctionner abstraitement, machiniquement.

Cet investissement laissé libre, ce vide promulgué d’un homme sans épaisseur, est sitôt offert au marketing, aux publicistes, aux techniciens de l’âme qui se donnent pour mission de colorer le dedans de l’être, de le capter, d’en récolter les fruits de manière indirecte.

Ce qui fait que le soi, piéton sans épaisseur et sans lien probant, dernier homme et seul au monde, comme tout autre homme, se déplace sans épaisseur, c’est que tel serait son désir. Vide et libre d’investir, de consommer sans qu’aucunement il n’y paraisse. Et plus c’est vide, plus c’est anonyme, plus c’est conforme, plus on peut en jouir et y fourguer de marchandise, principe moteur... Piéton, traversez !

Au-delà, le cercle protège, comme une opération magique, mais où la raison ou le savoir de soi a remplacé les dieux ou autres forces convoquées. Ce savoir tout autant qu’il libère est une camisole. Pas une parcelle de terre que la raison ne piétine en la revendiquant. 

Le piéton est orphelin cosmique, cet isolement paraît une condition de sa liberté. Sa protection il ne l’a doit qu’à lui-même, comme s’il s’était auto engendré au sein d’un univers étrange, repoussé au-delà des limites de sa sphère. Pure illusion de l’isolement, au cœur des terres glaciales de la raison.

Entre le cercle rouge et le profil sans épaisseur, le champ blanc est absence, potentiel vide d’un être aseptisé par la tautologie du moi égal à soi. La où le soi est l’abstraction de l’autre, devient le tiers par réduction, échappe l’opulente matière.

Ne reste plus que le squelette de l’âme. Esthétisé pourtant, il reprend corps, s’offre à nouveau la perspective, et de cette mise en abysse, peut-être demain, eclot un nouvel être.

A propos du piéton de Marc Hubert

txt:Jean-Philippe Goffaux - Janvier 2008                      

plus d'image sur l'album photo : piéton et wall-*king

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8 septembre 2009

sérigraphie ceme 23/03 20/04/2005

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En termes d'images Marc Hubert est monomaniaque. Vient ensuite la danse tout autour, la scénarisation, falsification, transformation, simulation. La forme première, en l'occurrence le Palais de Justice de Bruxelles est traitée comme une pure armature esthétique, livrée à la diversité des procédés de mutation, de production et de reproduction.

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Le squelette initial, pur abstrait, chemine depuis la linogravure jusqu'à la sérigraphie en passant par le traitement numérique. A travers ces incarnations multiples l'enjeu artistique se déplace : plutôt que les procédés de production soient au service de l'image, c'est celle-ci qui se met au service des procédés desquels se dégage la valeur esthétique.


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   Ainsi l'ancrage dans ses sérigraphies devient sa propre fin, son propre objet. Les avatars et les accidents, le jeu de la palette sur le tamis, l'impression et la sur-impression s'assimilent à l'instant artistique.

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Instant d'urgence qui oscille entre une part de maîtrise et une part d'inconnu, d'émergence et de découverte.
Marc Hubert fait fuir ses séries jusqu'à ce que la plaque rende l'âme, jusqu'à ce qu'elle lui livretous ses secrets. Comme s'il visait l'absolution du procédé.

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8 septembre 2009

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8 septembre 2009

expo ceme

Marc Hubert présente une part mutante de la matière, le devenir inscrit en elle son pur côté plastique. Il vise une peinture qui ne renvoie à rien d’autre qu’elle-même. En un sens, la peinture est déjà contenue dans le pot, s’expose en grandes surfaces… Il reste à en libérer le génie. Marc Hubert conjugue l’aspect ironique du ready-made avec la recherche esthétique. Il se fait dompteur de formes, dresseur de fluides, explore les vertus de nouveaux matériaux. Ni nature, ni culture, seulement la contingence des faits dans le plasma originel.


"Memory",technique mixte,70 x 50 cm, 2007       lien site ceme

8 septembre 2009

peinture détails

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